Jardin botanique Monseigneur Lorenzo Tognana Emma Tegon

Qu'est-ce que c'est et où est-ce que c'est ?

Il s'agit d'une bande de terre située entre la rivière et la route. Elle aurait pu être laissée en friche, comme tant d'autres, ou cultivée, mais il a été décidé d'en faire un cadeau à la communauté, et en premier lieu aux jeunes. La prairie est devenue un petit jardin officinal didactique, pour apprendre aux gens à reconnaître les différentes plantes et à connaître leurs principales qualités et leurs utilisations possibles dans la cuisine et dans les remèdes de la sagesse populaire.

Pourquoi cette prairie est-elle spéciale ?

Le sol doux et humide, l'herbe mouillée, leur parfum incomparable qui se mêle à la brume... Que de souvenirs ! Les jeux et les aventures en plein air sont l'une des choses qui me manquent le plus de mon enfance. Ce ne sont pas seulement les odeurs qui me reviennent, mais aussi la cavana et le petit carré de rondins à ses côtés, parfait pour un bivouac improvisé. C'est une évidence, ce jardin vit pour les enfants et les jeunes, pour les accueillir et s'amuser avec eux !

A ne pas manquer

Au-delà du jardin se trouve une petite forêt d'aulnes. Le regard est attiré par de petits panneaux accrochés aux troncs des plantes : il s'agit d'une sélection de poèmes pour aider le visiteur à ralentir, à respirer et à apprécier la visite. La lecture, en effet, a le pouvoir de dilater le moment présent, de nous suspendre un instant du temps et de nous aider à nous laisser bercer par les eaux de la rivière qui coule tranquillement à quelques mètres de là.

Un peu d'histoire

Le fondateur de ce jardin est Faustino Lorenzetto, un homme très actif dans la communauté de Santa Cristina di Quinto. Cet espace a été créé en reprenant l'héritage de Monseigneur Tognana, un curé très cher à la communauté locale car, en plus de s'occuper de ses paroissiens sur le plan spirituel, il les aidait à connaître les plantes utiles pour les remèdes populaires. Un éducateur puissant qui veille encore aujourd'hui sur sa communauté grâce à ceux qui, comme Faustino, perpétuent ses enseignements et les transmettent aux nouvelles générations.

À Boscheta de Meno, le Sile et les poèmes

Voir tous les articles