Les tours côtières de Porto Cesareo

À ne pas manquer

Scruter l'horizon est merveilleux, mais n'oubliez pas d'observer aussi ce qui se trouve à proximité, ou plutôt à l'intérieur des tours côtières, où des musées, des espaces d'exposition et des centres d'information ont été aménagés. À Torre Chianca, vous pouvez visiter le Centre de premiers soins pour les tortues de mer (en collaboration avec l'A.M.P.) et le Centre d'expérience environnementale, qui se trouvent aux deux étages de la tour. À Torre Lapillo, on trouve le centre d'accueil des visiteurs du parc naturel orienté Palude del Conte et Duna Costiera di P.to Cesareo, ainsi qu'un espace d'exposition sur les anciens outils de pêche utilisés par les pêcheurs locaux.

Un peu d'histoire

Les tours font partie du système de défense conçu par l'empereur Charles Quint (1500-1558) et construit sous le règne de son fils Philippe II (1527-1598) pour défendre les habitants du Salento contre les fréquentes incursions maritimes des Turcs et des Sarrasins. Magnifiques exemples d'architecture militaire, leur fonction a évolué au fil des siècles en fonction des besoins. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elles ont été utilisées par les soldats italiens comme abri pour les stations d'artillerie. Au cours de la même période, la tour a subi plusieurs blessures et bosses dues aux exercices des soldats allemands qui se sont réfugiés dans les camps de Leverano et de San Pancrazio.

Curiosité

Mesciu ca conza e sconza nu perde mai fatica" L'artisan qui défait et répare ne perd jamais son travail. On raconte qu'en 1568, c'est un constructeur des Pouilles qui a remporté l'appel d'offres pour la construction d'une des tours. La tour fut achevée en deux ans sur une falaise escarpée, au milieu des joncs et des marais. Imposante et majestueuse, elle a entraîné une période de tranquillité et les pêcheurs locaux ont commencé à repeupler la région. Au bout de 50 ans, de petites défaillances ont conduit à son démantèlement pour comprendre le "vice de fabrication" et à sa démolition en 1622 pour le reconstruire de fond en comble. Il s'agissait certainement d'un bon travail, si l'on en croit la tour qui se dresse encore aujourd'hui sans être dérangée.